155
ans après sa création, le plus ancien magazine de mode encore existant,
déjà présent dans 40 pays, arrive ainsi en France. Force est de
constater que l’arrivée du titre en France coïncide avec ce moment où la
« désirabilité pour les marques de Mode-Luxe n’a jamais été si forte ».
Répondant donc à « un vrai besoin du marché français », Harper’s Bazaar
made in France est ambitieux - « notre objectif de ventes est de 60 000 numéros en moyenne à l’année » - avec
un spectre de lectorat qui se veut large, même si le cœur de cible
demeure sur ces secteurs Mode-Luxe la femme trentenaire, citadine et
CSP+. Mais pas que, donc, à l’heure où les Maisons de luxe lorgnent une
clientèle plus jeune, en faisant elle-même appel à quelques stars, aussi
bien en égérie qu’en designer, à même de les séduire. Le magazine se
veut un « un bel objet de presse », sans bien évidemment lésiner sur la
qualité du papier (du 80 grammes) tout au long de ses 300 pages.
Vendu
4,90€ pour 10 numéros par an, imprimé en Allemagne et tiré à 150 000
exemplaires, le nouveau venu « collector » propose pour son entrée dans le grand bain, seulement quelques jours avant le début de la Fashion Week le 27 février, quatre Unes différentes
shootées par Mario Sorrenti afin d’illustrer la « femme Bazaar
». Lancement soutenu par un puissant relais publicitaire (exemple :
bâche géante sur la façade du siège social du groupe Vivendi dans le
8ème arrondissement de Paris.
18728 - mode - mensuel - n°1 - 23/02/2023 - 4,90 €